Vers un rapprochement sino-russe
En pleine crise ukrainienne, le ministre des Affaires étrangères russe s'est rendu en Chine pour renforcer ses relations avec Pékin.
Courrier International
Hu Wenyan
16.04.2014
Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, a rappelé l'importance de la coopération sino-russe lors sa visite en Chine le 15 avril. Il a rencontré Xi Jinping, le président chinois, qui l'a approuvé en soulignant que "les relations sino-russes connaissent le meilleur moment de leur histoire et ont dépassé le niveau d'une simple relation", selon le site officiel du ministère des Affaires étrangères chinois.
La crise ukrainienne était à l'ordre du jour de cette visite, et le ministre russe a évoqué ce sujet aussi bien avec son homologue chinois qu'avec le président Xi. "L'Occident fait pression sur la Russie, son ministre des Affaires étrangères a choisi un moment délicat et sensible pour visiter la Chine", évoque le Huanqiu Shibao, journal officiel réputé nationaliste.
Après l'annexion de la Crimée par la Russie, les réactions de la deuxième puissance économique mondiale ont été observées avec beaucoup d'attention par les médias chinois et étrangers. "D'un côté, la Chine n'a pas soutenu publiquement la Russie, mais, d'un autre côté, elle s'est abstenue, lors du vote au Conseil de sécurité des Nations unies, d'une résolution occidentale dénonçant le référendum du 16 mars en Crimée [approuvant le rattachement de ce territoire à la Russie].
La crise ukrainienne était à l'ordre du jour de cette visite, et le ministre russe a évoqué ce sujet aussi bien avec son homologue chinois qu'avec le président Xi. "L'Occident fait pression sur la Russie, son ministre des Affaires étrangères a choisi un moment délicat et sensible pour visiter la Chine", évoque le Huanqiu Shibao, journal officiel réputé nationaliste.
Après l'annexion de la Crimée par la Russie, les réactions de la deuxième puissance économique mondiale ont été observées avec beaucoup d'attention par les médias chinois et étrangers. "D'un côté, la Chine n'a pas soutenu publiquement la Russie, mais, d'un autre côté, elle s'est abstenue, lors du vote au Conseil de sécurité des Nations unies, d'une résolution occidentale dénonçant le référendum du 16 mars en Crimée [approuvant le rattachement de ce territoire à la Russie].
La Chine est neutre sur ce dossier", commente le site du journal Takungpao, basé à Hong Kong. "Dans ce contexte, la Chine aura une meilleure position dans les négociations de contrats d'énergie avec la Russie", remarque ce site.
fonte: Courrier International
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